Napoléon vient de remporter la plus brillante victoire de sa carrière.



  Après sa brillante campagne en Autriche, Napoléon continue la poursuite des armées autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen. Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien, et la seule façon de l'éviter est de gagner une victoire décisive. Mais il ne dispose que de 55 000 hommes à cet instant précis, face à 85 000 austro-russes. Les ennemis, ayant appris ce déséquilibre numérique, arrêtent de fuir et cherchent le combat. Il y a un petit affrontement à Wischau, où Murat, pourtant bien accompagné, se laisse surprendre. Cela redonne confiance aux autrichiens. La situation au premier décembre, veille de la bataille, est la suivante : Murat (8 000 hommes), Lannes (18 000 hommes), Bernadotte (5 500 hommes) et Soult (12 000 hommes) sont retranchés sur le plateau de Pratzen, Napoléon et Bessières sont derrière, avec le reste des effectifs. Face à eux, les généraux Bagration, Liechtenstein et Constantin (75 000 hommes en tout) se trouvent de l'autre côté, sur le versant. Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Davout. Napoléon va alors mettre en place un plan stratégique, qui va se révéler quasi imparable...

   Le plan est simple, quand on y pense bien, mais seul un génie militaire aurait pu y penser. Napoléon va laisser s'approcher les austro-russes pour mieux les combattre. Il renforce Davout pour contrer le grand colonel Buxhowden, et en contrepartie dégarnit le plateau. Les autrichiens, confiants, attaquent en masse. Vu l'expérience des soldats laissés par Napoléon, les ennemis, pourtant six fois plus nombreux, n'avance pas d'un centimètre. C'est alors que, dans le courant de l'après-midi, le maréchal Soult referme l'étau, et entoure les austro-russes. Bagratrion, alerté, vient à la rescousse de ses temporaires frères d'armes, et bouscule les français. Tout ceci, il faut le croire, a été envisagé par l'Empereur depuis le début. Il pousse ensuite sa dernière pièce, personnifiée par Ney et Lannes, qui chargent les autrichiens avec une violence à peine imaginable. Les autrichiens sont écrasés, les russes se débandent vers les marais gelés. L'armée française, victorieuse, ne voit pas les positions ennemis, en raison d'un immense brouillard. Tout d'un coup, celui-ci se dissipe, et laisse la place à un miraculeux soleil qui illumine le champs de bataille. L'Empereur aperçoit la fuite des russes au loin, rendue difficile par la glace. Il donne l'ordre de monter son artillerie sur le plateau et de pilonner vers les étangs gelés. La glace explose, et des dizaines de russes se noient ou meurent de froid dans l'eau libérée. On appela cet affrontement la "bataille des Trois Empereurs", car elle opposa simultanément Napoléon (qui fêtait le premier anniversaire de sa dynastie), François II (empereur d'Autriche et neveu de Marie-Antoinette), et Alexandre Ier (empereur de Russie).

  Cette victoire est époustouflante de génie. Elle met fin à la guerre de la troisième coalition. L'Europe, par cette victoire, est désormais sous la domination complète de Napoléon. Exemple, les Etats Allemands, la Norvège et l'Empire Turc cherche son appui ou même sa protection...

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